Maureen Wilhelm – Le syndrome de la page bleue

« Travailler avec les plantes et les respecter est pour moi une évidence, garder une trace pour éduquer, s’émouvoir, honorer la beauté de ce qui nous entoure est un véritable hymne à la nature. »

Maureen Wilhelm, une herboriste artisane, crée des cyanotypes uniques en utilisant des plantes qu’elle trouve lors de ses promenades. Cette technique de conservation, développée par Anna Atkins dans les années 1850, consiste à exposer un support enduit d’une solution photosensible et une plante, créant une empreinte en négatif en blanc sur fond bleu de Prusse.

Elle cueille les plantes avec respect pour la nature, sans compromettre les colonies végétales ou prendre des espèces vulnérables. Son objectif est de capturer l’éphémère, conservant ainsi un instantané d’une plante à un moment donné. La démarche inclut un apprentissage du lâcher-prise, dépendant des conditions extérieures comme l’ensoleillement et la floraison. Elle s’inspire des quatre éléments et intègre la dynamique du soleil dans ses œuvres, en veillant à l’harmonie générale et à la saisonnalité de ses compositions.

Vernissage lundi 7 octobre de 17 h à 20 h à la Bibliothèque T.-A.-St-Germain