Charline William – La plante araignée et son syndrome de Stockholm
Mercredi 27 août 2025 au jeudi 18 septembre 2025
Bibliothèque T.-A.-St-Germain
Public cible : Pour tousGratuitExposition

Par le biais de l’écriture journalière, l’artiste collectionne toutes sortes d’éléments plastiques, visuels ou poétiques. Ces éléments sont retenus pour leur charge symbolique, leur capacité à représenter le quotidien ou à dépeindre une personne familière. Parmi eux figurent plusieurs objets usuels tels que des tasses, souliers, vêtements, mobilier et plantes en pot, chacun doté d’une symbolique propre. Une tasse, par exemple, n’est jamais ordinaire : elle renvoie à une situation ou à une personne précise. L’inconscient de l’artiste tisse des liens entre ces éléments, forgeant un langage visuel empreint d’exactitude.
Inspirée par le surréalisme et le cinéma expressionniste allemand, sa pratique picturale aborde des enjeux de luttes de pouvoir et de résistance à travers cette iconographie du quotidien. Ses toiles, dépourvues de châssis et peintes des deux côtés, permettent de donner au canevas une forme signifiante. Les plis du tissu cachent ou révèlent des éléments peints, transformant parfois le canevas en corps, costume, carapace ou être vivant.
C’est souvent lors de lectures-performances ou par le biais de la vidéo que l’artiste active le contenu narratif de ses œuvres. En revêtant ses créations, elle en dévoile les faces ou les sens cachés, amplifiant ainsi leur portée poétique et symbolique.
Charline P. William est titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Inspirée du surréalisme et du cinéma expressionniste allemand, sa pratique picturale aborde des enjeux de luttes de pouvoir et de résistance par le biais d’une iconographie du quotidien. Peints des deux côtés, ses canevas sans faux-cadres sont souples : ils deviennent parfois corps, carapace, costume. C’est souvent lorsqu’elle revêt les œuvres lors de ses lectures-performances ou par le biais de la vidéo qu’elle active le contenu narratif des œuvres, et qu’elle révèle leur face ou leur sens caché. Son travail a été présenté au Canada, au Mexique et en Argentine.
Vernissage samedi 29 août